Les premiers impacts de la crise économique liée au coronavirus se font sentir. La chute très importante des intentions d’embauche des cadres est un marqueur qui ne trompe pas. Alors que l’Apec prévoyait en février près de 300 000 embauches sur l’année, ses prévisions tournent désormais autour des 170 000. Une situation délicate qui touche tous les secteurs.
Une chute inquiétante pour les cadres
En 2019, l’Apec avait enregistré 281 000 embauches de cadres en France. Une bonne année qui annonçait le meilleur pour 2020. Malheureusement, la pandémie de coronavirus en a décidé autrement. Si les estimations de l’Apec sont correctes, les embauches de cadres auront chuté de 30 % au cours de l’année 2020. Une situation qui aura des conséquences graves sur l’économie.
Les cadres se retrouvent donc dans une situation plus précaire. Même s’ils sont souvent associés aux CSP+, ils n’en connaissent pas moins le risque du chômage. Si la situation venait à s’éterniser, l’impact sur la consommation serait massif. Bien sûr, il est toujours possible d’ouvrir un compte bancaire permettant d’emprunter facilement de l’argent et ainsi de maintenir sa consommation. Néanmoins, ce ne sera pas une solution sur le long terme.
Une baisse qui touche tous les secteurs
Ce qui inquiète l’Apec, c’est également que cette baisse touche tous les secteurs de l’économie et de l’industrie qui emploient des cadres. Bien sûr, la crise du coronavirus n’a épargné personne, mais c’est bien justement le statut global de la crise qui inquiète. Or, cette baisse affectant tous les secteurs est un des symptômes les plus clairs.
Ainsi, l’industrie est le secteur le plus touché avec une baisse de 40 % des intentions d’embauches. Les services à forte valeur ajoutée viennent juste après avec une baisse de 34 %. Ensuite, le secteur du commerce est le plus touché avec 31 % de baisse. Enfin, la construction est le secteur le plus épargné avec une chute des intentions d’embauche de 27 %.
Toutes les régions de France sont concernées par cette baisse
Autre source d’inquiétude pour l’Apec et les économistes, cette diminution des intentions d’embauches concerne toutes les régions de France. Il ne sera donc pas vraiment possible de compter sur certaines régions épargnées pour aider le pays à encaisser le choc. Il s’agit d’un phénomène qui touche tous les secteurs et à l’échelle nationale.
Cependant, comme pour les secteurs, il y a des régions plus touchées que d’autres. L’Île-de-France est, sans surprise, la première concernée avec une diminution de 39 %. Viennent ensuite l’Occitanie (-33 %) et la Bretagne (-32 %). Les autres tournent autour de -30 % et les régions les moins touchées sont la Bourgogne–Franche-Comté et le Grand-Est à -26 %.
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